Si l’on mange « c’est parce que l’on a faim » !
Oui, certainement, mais nous mangeons aussi pour combler un manque affectif ou par habitude…
Ainsi, manger c’est plus que se nourrir puisque c’est aussi un acte social, sensuel, émotionnel et habituel…
L’impact de notre alimentation sur notre santé est prouvé. Mais nous pouvons améliorer notre santé et notre bien-être en faisant les bons choix alimentaires…
Selon le point de vue des uns et des autres, selon notre culture, notre mode de vie, nos croyances ou nos valeurs, » bien manger » ne veut pas dire la même chose. Il est vrai que nous sommes très attachés à nos habitudes alimentaires. Il suffit d’essayer de changer nos habitudes pour être fixé.
Pour changer d’habitudes, il faut avoir de solides raisons…
Ces raisons peuvent être :
- l’envie de perdre du poids
- la résolution d’un problème de santé
- l’élimination des aliments « vides » (junk food)
- l’envie de manger plus léger, plus sainement (aliments bio, fruits, graines et légumes) et d’être en meilleure forme
- l’envie de prendre conscience de ce que l’on ingurgite et de changer notre façon de manger ces aliments (mastiquer lentement, s’asseoir pour manger…)
- une prise de conscience vis-à-vis des animaux et de la façon dont on les élève et on les tue
L’alimentation est intimement liée à l’image que nous avons de nous-mêmes.
Certains diront même que « nous sommes ce que nous mangeons ! »
Hippocrate disait : » Que ton aliment soit ton médicament « .
Il est bon de nous souvenir que ce n’est qu’au début du XXe siècle que la science de la nutrition s’est intéressée de plus en plus aux maladies chroniques, dégénératives ou à la surcharge pondérale. Des maladies comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer, l’obésité, les allergies… ont contribué à cette naissance. Les méfaits de l’alimentation moderne, trop raffinée par les techniques industrielles, ont été mis en évidence (sucre blanc, céréales non complètes, pesticides et toxiques employés dans l’agriculture…)
La notion même d’alimentation équilibrée n’est pas si vieille…
De nombreuses caractéristiques personnelles influencent la façon dont notre organisme assimile les nutriments : l’âge, l’état de santé, les allergies ou les intolérances alimentaires, les réserves de nutriments dans l’organisme, le type de travail, l’activité physique, la qualité du sommeil, l’usage du tabac ou alcool, l’état émotif et nerveux, l’heure à laquelle on prend ses repas, la posture pendant le repas…
On mange trop et mal :
Bien que les besoins nutritionnels élémentaires semblent assez semblables pour l’ensemble des êtres humains, l’alimentation de chacun peut dépendre de beaucoup de facteurs…
Si l’on veut manger mieux, nous pouvons conseiller :
- d’écouter notre instinct et non notre impulsion
- de chercher à régler nos problèmes personnels
- de manger moins. Il est sage de réduire du quart ou du tiers le bol alimentaire car bien souvent nous continuons à manger alors que nos besoins physiques sont satisfaits.
- de privilégier les aliments sains et biologiques
- de manger des repas équilibrés et variés. L’idée est de choisir ses aliments dans les différents groupes alimentaires…
- de manger des céréales complètes (les farines entières moulues sur pierre sont préférables). Attention, si l’on veut manger des céréales complètes il est indispensable qu’elles soient de culture biologique. Le fait de passer du riz blanc au riz complet constitue déjà une nette amélioration.
- d’arrêter ou de diminuer la consommation de viande : nous mangeons trop de produits animaux qui plus est de mauvaise qualité. Le corps s’encrasse donc d’une part avec ces protéines animales et d’autre part avec l’excès de graisses saturées issues de ces produits. Il faut cependant être vigilant au besoin protéique car il est indispensable au bon fonctionnement des neuromédiateurs du cerveau. Il est bon de privilégier les apports protéiques végétales
- de faire attention aux lipides (les meilleures étant ceux que l’on trouve dans les graines, les noix et dans les huiles végétales pressées à froid. Il est bon de rétablir la balance en acides gras souvent fortement déséquilibrée par un excès de graisses saturées et un manque de graisses insaturées notamment de type oméga 3
- de manger plus de fruits et de les manger une heure avant le repas. Les fruits ne se digérant pas au même endroit que d’autres aliments, si l’on mange les fruits en fin de repas, le bol alimentaire absorbé auparavant va bloquer l’assimilation des fruits qui vont alors fermenter avant d’être digérer. Par ailleurs, la nature nous procure ces merveilles à travers des fruits délicieux qui nous apportent toute l’énergie de la terre, de l’eau, de l’air et du soleil.
- de diminuer ou arrêter de manger du pain blanc
- de manger des aliments frais et d’arrêter les friandises salées et sucrées…
- de manger en quantité raisonnable (excès de poids : maladie et réduction de l’espérance de vie). Réduire du quart ou du tiers les portions d’aliments élevés en calories et les remplacer par des aliments nutritifs faibles en calories.
La naturopathie mise beaucoup sur l’auto-guérison avec cette nécessité que la force vitale de la personne doit être suffisante. Elle préconise l’adoption d’un ensemble de techniques naturelles permettant de suivre une meilleure hygiène de vie et de se maintenir à un bon niveau de santé. Ainsi, les « maladies » n’ont pas ou peu de prise sur sa personne.
La naturopathie est une médecine naturelle, préventive, éducative et holistique. Le naturopathe effectue un bilan vital, unique et personnel, respectant les caractéristiques physiques, physiologiques et psychologiques du patient qui sera pris en charge dans sa globalité. La naturopathie est une démarche active qui implique directement le sujet et le considère comme l’acteur de sa santé.
C’est une médecine de terrain qui enseigne comment vivre le plus sainement possible, comment optimiser sa santé, comment stimuler ses capacités d’auto-régulation, d’auto-réparation, d’auto-guérison par le recours à des moyens exclusivement naturels : nutrition, hygiène alimentaire, diètes, jeûnes, cures saisonnières, hygiène neuropsychique, relaxation, gestion du stress, hygiène relationnelle, relation d’aide, psychothérapies brèves, techniques thérapeutiques douces, sophrologie, exercices physiques, gymnastiques douces, culture physique, yoga, stretching, danse, arts martiaux, bicyclette, natation…
La toxémie est liée à notre hygiène de vie. Il y a une toxémie endogène crée par le fonctionnement normal du corps (renouvellement cellulaire, respiration, fonctions d’élimination, etc.…) que celui ci peut gérer. Mais il y a une toxémie exogène issue de la pollution de l’eau, de l’air, des aliments et de la chimie que le corps ne peut pas gérer. Le corps finit par être débordé et les rouages commencent à se gripper. L’empoisonnement gagne ainsi petit à petit différentes régions du corps et des symptômes apparaissent. On estime actuellement que chaque personne ingurgite 2 kg de produits toxiques par an : nitrates, colorants, pesticides, engrais chimiques, métaux lourds…
Ces toxiques sont de plus en plus ingérable pour un corps soumis à de plus en plus de stress.
Si vous souhaitez changer de mode d’alimentation, nous vous conseillons de suivre votre intuition et, en cas de doute, de consulter un spécialiste : nutritionniste ou naturopathe.